Yrail – Prologue


Les fils du vent, l’Yrail

Origine

Lorsque la Harde s’est séparée pour suivre les onze troupeaux, les fils du vent furent les premiers à se mettre en route. Ce sont eux qui ont perfectionné les techniques permettant d’apprivoiser les chevaux sauvages, on dit même que certains d’entre eux n’ont plus besoin de longes pour soumettre les chevaux.

Le troupeau de chevaux appelés « célérons » s’avéra très difficile à suivre et les premiers temps furent durs pour la harde. De ces temps difficiles naquit au sein des fils du vent un fort sentiment de supériorité, eux et seulement eux avaient chassé le troupeau le plus rapide. Les célérons étaient réputés capable de rattraper même le vent, aussi la harde commença à se faire appeler les fils du vent, les seuls capables de rattraper le vent.

La poursuite des Célérons demandait à l’Yrail de beaucoup se déplacer et ils manquaient cruellement de repos et de moyens pour s’occuper de leur propre harde. Malgré cette voie dangereuse, ils prospérèrent et devinrent la harde la plus puissante des plaines, ne valorisant que la force et la possession humaine et animale. Ils se placent au-dessus des autres hardes, ne reconnaissant de valeur qu’à la Cyntaf (la première tribu) qui ont su descendre de cheval pour préserver et mieux maintenir les traditions des onze hardes.

Signes distinctifs

Traversant les plaines tel le vent, ils sont habillés très près du corps, braies et gilets en cuir simples, sans fourures ni fioritures. Ils montent à cru et certains disent qu’ils sont en parfaite symbiose avec leur monture.

Lorsqu’une personne ou animal devient la propriété d’un cavalier de l’Yrail, elle est alors marquée au fer rouge de la marque de son maitre.

Organisation sociale

Ils n’obéissent qu’à une seule loi, celle du plus fort, un homme qui ne peut protéger ses biens ne peut survivre au sein de la tribu. L’importance et le statut social d’un homme se mesurent en fonction du nombre de chevaux, de femmes et de possessions.

Les femmes et les enfants sont relégués aux tâches subalternes ; c’est eux qui montent le camp et pourvoient aux besoins des chevaux.

Lorsqu’un membre de la harde ne peut plus monter, il part pour Ectalis rejoindre les hommes qui ont su descendre.

Comme toutes les autres hardes, l’Yrail a un but caché, ils recherchent l’élu, le réunificateur, celui qui mènera la Harde, les onze hardes réunifiées, vers les grands pâturages où les chevaux ont des ailes au bout des sabots, là où les hardes ne feront plus qu’une. Ils recherchent le Réunificateur, étant bien-sûr persuadés qu’il ne peut naître qu’au sein de leur tribu.

Religion

Ils reconnaissent bien entendus le Centaure comme leur Dieu principal. Cependant le fait d’être des nomades et d’avoir suivi le troupeau de célérons leur a permis de rencontrer de nombreuses tribus sédentaires, ce qui les pousse à intégrer toutes sortes d’esprits, démons ou autres dieux mineurs dans leur croyances.

L’esprit de la Grande Host, dix cavaliers à la recherche d’un enfant, tiennent un rôle prépondérant dans ses divinités mineures.

Economie, secteur d’activité principale

La harde vit de ce que lui donne la plaine, pour le reste elle le prend lors de raids dans les royaumes voisins de Ventedru et Tombelhiver. Ils pratiquent aussi le troc avec les autres hardes, notamment avec la Cyntaf pour le Lyeird.

Personnages importants au sein de la harde

Le Vaelrys

Nogusha Khan possède la moitié de la tribu et la crainte qu’il inspire lui sert à être obéi par le reste.

Il rend la justice dans la tribu et a survécu au poison, à la dague et au défi plus que n’importe quels autres Vaelrys que la harde ait connu. Le manche de son fouet est en or massif et orné de nombreuses têtes de chevaux. Il ne se dément jamais, est cruel et a une imagination débordante lorsqu’il s’agit de trouver une punition adéquate.

Le Plentyn

N’hosta Khan est un des plus puissants Plentyns du conseil. Il parle avec la voie des esprits et soutient que grâce à la Grande Host sa harde trouvera le Réunificateur.

Il est le plus belliqueux des membres du conseil et ne supporte pas la nomination d’Efryr, il y a maintenant 10 cycles, ce dernier effectuant bien trop de manigances à son goût. Il milite pour un retour aux sources pour toutes les hardes de la plaine.

Perception de la harde par les autres hardes

Les autres hardes les considèrent les membres de l’Yrail comme des êtres violents prêts à tout pour assouvir leur soif de possessions (humaines ou animales).

On dit que N’hosta Khan, le Plentyn de la harde, est capable d’invoquer l’esprit de la Grande Host.

Armes et objets de prédilection

Ils portent tous un fouet, symbole de leur appartenance à l’Yrail, il exprime aussi l’importance et la richesse de celui qui le porte en fonction du travail apporté au manche du fouet.

Ils utilisent des arcs et des flèches, mais préfèrent attraper le céléron à mains nues puis l’égorger à l’aide de leurs lames courbes (style kukri).

Aujourd’hui

La harde s’est scindée en deux, N’hosta guide le Vaelrys et une vingtaine de cavaliers, au travers de la plaine en suivant la voix de la Grande Host.

Elle leur a conseillé d’accéder à la requête d’escorte de la Cyntaf pour aller rendre hommage à l’ordre des passeurs de lave. Et il ne faut pas oublier que le nouveau chef pressenti pour remplacer le défunt de l’ordre des passeurs de lave est un ancien membre des fils du vent ; par conséquent il semble être de bon ton de lui rappeler ses origines.