Rorkals ou la migration d’une nouvelle race – PA§1


Les hommes sont bizarres, prêts à accepter toutes difformités ou handicaps possibles tant qu’ils font partie de leur entourage proche ou de leur communauté déjà établie. Pourtant depuis que ces êtres à la peau bleue ont fait leur apparition, il s’en est suivi un nombre d’atteintes important à leur intégrité physique dans un grand nombre de communautés.

J’ai d’ailleurs fait l’objet de ces manifestations de violence, et je dois avouer que le sentiment de rejet ressenti est particulièrement désagréable. Cela m’a d’ailleurs valu de rester du côté ouest des volcans pendant de longues années, et d’ainsi vivre parmi les disciples du Roy Bleu… mais cela a déjà été l’objet d’un de mes écrits.

Bien que la majorité des représentants des rorkals se trouve dans les tribus du nord de la mer du bord du monde, il ne faut pas négliger leur présence ailleurs.

Les Aegriss Kjafta ont regroupé toutes les tribus du nord du Pays des Brumes sous leur bannière et suivent le Roy Bleu depuis que le Kfar lui a donné son titre. Les différentes tribus sont exclusivement constituées de rorkals, et les humains sont parfois même rejetés par les plus intégristes.

Les Nepohlvani quant à eux les tolèrent dans le sud, tant qu’ils ne vont pas en mer pour éviter des tensions avec les Olaphs Gerrys.

Les passeurs de lave les accueillent à bras ouverts tant qu’ils ont reçu l’appel de la montagne.

Les golygydds les ont également bien accueillis, tant qu’ils arrivent à monter à cheval et qu’ils se plient aux lois de la harde.

Pour autant, le Royaume qui en accueille le plus est Tourbebrune, en raison de leur grande amitié avec les passeurs de lave qui facilite le passage depuis le Pays des Brumes, et du fait qu’ils ne sont touchés par aucune difformité des marais.

Ventedru bien qu’étant juste au nord, a fait en sorte de ne pas avoir un seul ressortissant de cette race dans leur rang, par la peur et le sang si cela était nécessaire.

Bien qu’ils puissent inspirer de la peur dans le cœur des enfants, les mestres d’Ormsaint ont fait en sorte que la population ne les pourchasse pas. D’ailleurs, depuis peu, certains ont même réussi à s’intégrer dans des monastères comme copistes et cordistes.

Taleseaux adorant les nouvelles expériences, les rorkals féminins ont longtemps été recherchées pour le frisson, mais maintenant ils font partie intégrante de leur société.

Tombelhiver les acceptent avant tout comme travailleurs forcés dans les mines pour extraire le précieux minerais. Très peu d’entre eux participent pleinement à la gestion d’une cité, pourtant il arrive de trouver quelques rares esclaves émancipés.

Depuis quelques années, les rorkals ont fait leur apparition dans les canyons de Valcourbe et assurent ainsi la protection des plantations.

Malpic n’est pas touché par ces hommes-poissons comme ils les appellent. Heureusement qu’ils vivent haut dans les pics rocheux !

Hautesherbes et Vertebutte ne sont quant à eux que très peu en contact avec un membre de cette race, pour autant les uns comme les autres n’ont aucune raison particulière de les repousser.

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