Ecrits retrouvés sur un bout de peau d’aegriss, flottant dans la mer
Je commence à sentir la mort, mes blessures suintes, mon corps est faible, mais avant de rejoindre l’équipage du Saigneur des mers et qu’il ne reste rien de moi, voici mon histoire.
Je me nomme Eriak, en hommage au dernier orphelin véritable, à notre premier chef, et comme lui je suis un rorkal, mais cela peu le savent encore ; et d’aucun ne veut que cela se sache, car toute la haine, toute la peur ne serait plus rien… ou bien serait tout ce qu’il reste alors.
Lorsqu’Aegea est apparue, j’ai cru en elle ; bien plusq qu’au Roy bleu, et pourtant je sais maintenant qu’elle ne voulait pas de moi, comme elle n’a pas voulu de son enfant difforme. Le Trident s’étiole comme mon esprit… peu de place… peu de mots.
Elle me tortura, comme bien d’autres, des enfants comme des adultes, mais tous des rorkals. Elle s’entrainait.
Mais je lui résisterai, je suis une offrande à la mer sur un radeau, mais mon âme est dans cette bouteille… un espoir perdu ! Tout comme ma vie !